Vous devez vous demander pourquoi on écrit peu dans ce blog. Et vous devez aussi vous demander où sont les paysages paradisiaques dont on vous a tant parlé…

En fait, on ne vous a pas tenu au courant pour ne pas vous inquiéter. Cela fait maintenant plus de douze jours que nous sommes bloqués dans un misérable Backpacker (sorte d’hôtel peu chère pour voyageurs, où il change les draps et non les dessus de lit, et où il n’y a pas de fenêtre), alors que nous devions quittez les lieus au plus vite en van. Ce qui s’est passé, c’est que notre soi-disant « banque mondiale » HSBC a « merdé ». Au départ, il nous a été impossible de retirer notre argent au distributeur comme prévu. À ce moment-là, on avait trouvé un van sympa. Les vendeurs, voyants qu’on aurait des difficultés à les payer rapidement, ont vendu le van à quelqu’un d’autre. On n’a pas perdu espoir, on a cherché un autre van.

On en a visité deux, un au moteur en très mauvais état et un fabuleux ! Le fabuleux, en plus d’être fantastique, a un propriétaire hyper sympa. Ce propriétaire nous a laissé une semaine pour le payer. On a donc enclenché un virement depuis notre compte HSBC français vers notre compte néo-zélandais. Et pour l’enclencher, on a bénéficiez de la fantastique aide de Pierrette sans qui on aurait même pas pu joindre la banque ! Le virement devait se faire en trois jours. Vendredi dernier, le virement n’étant pas arrivé, on s’est inquiété. On a joint HSBC qui nous a dit que le virement arriverait lundi. Notre super vendeur a accepté de nous attendre jusqu’à lundi. Le lundi en question nous n’avions toujours rien reçu… Alors on a appelé à nouveau HSBC qui nous a dit : « Ne vous inquiétez pas, le virement arrivera dans la journée ». Là, on a commencé à comprendre qu’ils nous prenaient vraiment pour des C***. On a joint à nouveau les urgences HSBC. Cette fois, on n’est pas tombé sur un étranger qui ne savait pas parler français, mais sur une personne un peu plus compétente. Celle-ci nous a dit que le conseiller HSBC qui avait fait le virement s’était trompé : il avait fait le virement vers le bon numéro de compte, mais avait oublié de mettre le numéro de banque et le numéro de guichet. Ce qui donne 3000 euros de volatilisés, deux étudiants qui perdent tous leur argent en payant un hôtel pourri, et un vendeur sympa privé de son retour en France, car il devait payer son billet d’avion avec l’argent du van.

Bref, pour arranger la situation on a encore passé une nuit au téléphone (décalage horaire de douze heures oblige !). Finalement, le seul moyen qu’ils ont trouvé est d’autoriser un découvert (puisque l’argent est volatilisé), et de remettre en place les bonnes coordonnées de notre compte sur l’interface de gestion. Après, à nous de refaire un virement et d’attendre à nouveau 3 jours, plus un week-end. Et étant donné que notre vendeur a un avion de prévu jeudi pour une île et qu’il ne peut et ne veut l’annuler (ce qui est compréhensible), il accepte un acompte et un chèque qu’il n’encaissera pas. Il nous le rendra lors de son retour des îles puisqu’il aura reçu le reste du virement. Et seulement à ce moment-là, à la dernière minute, il pourra acheter son billet de retour pour la France. Maintenant, on lui est plutôt reconnaissant, et à nous le van et l’aventure qui aurait dû commencer il y a bien longtemps !

Durant cette mésaventure pas très sympathique, on a réussi à ne pas se décourager. Et ça, c’est grâce à notre amour, et grâce à une fabuleuse découverte que seuls deux gourmands comme nous deux pouvaient découvrir ! Les Food Court, et oui, ça a été notre bonheur ! Imaginez un lieu rempli de resto Indien, Chinois, Japonais, Français ou Italien à 5euros et sous forme de cantine. On y mange bien et ce dont on ne mangerait pas chez soi, et pour pas cher. En plus, je vous assure, à la fin on était vraiment rassasiés ! =)

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