Juil 9, 2012 - Le Northland    1 Comment

La boucle est bouclée

Bonjour à tous,

Nous revoici, avec le soleil !

Alors, alors, la dernière fois on a oublié de vous dire une chose : on a fait une partie de Ninety Mile Beach. C’est une plage de 90 km de long que l’on peut emprunter avec un 4×4. C’est L’attraction touristique du Northland, et les gens paient cher pour la faire. Or, nous, on a un van 4×4, du coup nous avons pu gratuitement faire 20km sur cette plage incroyablement longue. Et c’est impressionnant de longer la mer de si près !

Sinon dernièrement on a continué notre petit tour. On s’est un peu attardé à Russel où il y avait un festival : le Birdman festival. On a bien rigolé, car les Néozélandais ne manquent pas d’humour. En fait, il y avait des défilés d’hommes habillés en femmes et de femmes habillés en hommes, des courses, des compétitions de choses délirantes telles que le concours de celui qui dévore son plat de pâtes le plus vite possible sans les mains. Mais la grande attraction fut le Birdman jump. Les participants ont créé des tenues extravagantes et une mise en scène afin de sauter du ponton dans l’eau glaciale. On a donc assisté au saut du Yellow submarine, d’une espèce d’autruche, de fées, de taxi, de pépé, d’oiseau et de tout ce que l’on veut. Les participants pouvaient gagner 1000 dollars. Autant dire qu’en Nouvelle-Zélande le ridicule est récompensé. Cela ressemblait plus à une kermesse qu’à un festival, mais cela nous a permis de bien rigoler et de voir un village néozélandais rempli de monde (c’est plutôt rare normalement). Sur place, on a aussi sympathisé. On a rencontré un Suisse de la zone allemande au prénom italien. On en a profité pour échanger et socialiser autour d’un verre.

Ensuite, le 07/07/2012 à 16h40 nous avons bouclé la boucle. Ce fut un drôle de sentiment, après presque un an, de repasser dans les endroits où nous avions commencé notre visite… D’ailleurs, si vous êtes curieux vous pouvez vous rendre sur « Notre parcours » et voir tous les endroits où nous sommes allé.

Maintenant, nous nous sommes réfugiés à Whangarei, la capitale du Northland à 160 km d’Auckland, afin de nous occuper de nos inscriptions et de chercher un emploi.

Gros bisous à tous, et à dans un mois !

Juil 3, 2012 - Le Northland    3 Comments

Les péripécies de vos deux touristes

Coucou les amis !

Nous revoilà et cette fois, je vais me faire bavarde, et vous racontez nos petites péripéties…

Après avoir visité les plages de sable noir à l’ouest de la région d’Auckland, nous avons atteint le Northland (la région qui est au Nord, je suppose que vous l’aviez deviné). Après une balade de santé à Omeru scenic reserve, nous nous sommes arrêtés à Pahi (et non Piha où nous étions deux jours auparavant). C’est un petit village en bord de mer. Rien de très trémoussant. À vrai dire, à force de voir des paysages splendides, on devient difficile.

On a donc continué notre chemin. Notre stock d’eau potable diminuant, nous avons cherché à nous en procurer. Et bien sûr, ça ne s’est pas passé comme prévu. On devait se rendre à la « Dump Station » (lieu où les camping-cars vident leurs eaux usées et où ils se réapprovisionnent) pour remplir nos bidons. L’endroit dit n’inspirant pas la confiance, nous avons fait demi-tour. Et là, PATATRAQUE !!! Je fais remarquer à Tristan que lorsque je ne tourne pas le volant il tourne tout seul. Ayant senti le van penché, il a tout de suite compris. Étonnamment, nous avons crevé devant un spécialiste des pneus d’occasion. Hasard ou besoin de clients ? Nous ne serons jamais. Finalement, une heure plus tard et 100 dollars de perdu après, nous étions repartis.

La nuit commençait à tomber, on a dû, comme chaque soir, chercher un endroit où dormir. Malheureusement, selon les régions ou les routes empruntées, ce n’est jamais la même chose. Cette fois-ci, les parkings en bord de route et les zones de pique-niques ne se sont pas présentés. La nuit a eu le temps de tombée, on ne voyait plus rien. On a fini par emprunter une petite route de gravier et l’on s’est perdu. Heureusement en Nouvelle-Zélande, même dans les coins les plus reculés on trouve des gens prêts à rendre service. Mais les distances et les vitesses ne sont pas les mêmes entre Néo-Zélandais et touristes. Pas loin peut vouloir dire plus de 100 bornes après et, ils roulent à 80 km/h sur des routes sinueuses et non entretenues où nous, on ne roule qu’à 20. Alors, incertains, on a continué notre route pendant un moment qui parut une éternité. Miraculeusement, nous sommes arrivées à Aranga Beach, un endroit où l’on souhaitait aller, mais que nous pensions avoir dépassé. Qui sait, peut-être que sur le chemin nous avions fait marche arrière ou demi-tour… À l’arrivée, on s’est dit que de ces souvenirs, on en rigolera bien. Surtout que ce n’est pas la première fois que cela nous arrive.

La nuit en elle-même a été une autre épreuve. Le village de Aranga, bien qu’il soit pourvu de maisons, était désert et n’inspirait pas la confiance, surtout dans le noir. On s’est garé en pente, sans pouvoir faire autrement. Si en pente, que Tristan m’a retrouvé recroquevillé dans le bas du lit au milieu de la nuit. Et, si proche de la mer Tasman (réputé pour sa violence, ce pour quoi personne ne s’y baigne), que vents et grosses averses se sont déchaînés toute la nuit, transformant le van en manège vibrant et tremblant. Autant vous dire qu’on n’a pas vraiment bien dormi. Je crois que c’est le jour où vous avez eu 30 degrés… On vous a envié ! Ceci dit, grâce à tout ça, le lendemain nous avons profité d’une vue imprenable sur la mer et nous nous sommes baladés sur la falaise qui offrait de fantastiques points de vus tant sur la forêt que sur la plage.

En revanche, comme on se l’imaginait, au retour, on s’est aussi perdu. Heureusement, nous sommes tombés sur un fermier typique, toujours prêt à aider, mais qui a la fâcheuse manie d’arrêter son 4×4 sans enclencher le frein à main. Celui-ci est sorti de sa voiture pour nous indiquer où nous étions sur la carte. À ce moment-là, son véhicule a profité de cet instant d’inattention pour reculer de lui-même. Il y a donc eu un petit accrochage entre nos deux portières. Bien évidemment, la nôtre n’a rien eu, mais la sienne ne tenait plus… Il a juste dit ‘This is not good’ avant de nous recommander quelle route prendre et de nous criez un ‘Have a good day’ d’un ton enjoué néozélandais. Et cette fois, on est retombé sur la route nationale rapidement.

Les bouldersLà, reprise des visites : forêt de Kauri avec des arbres de 8m de diamètre et vieux de l’époque de Charlemagne. Impressionnant ! Plage et panoramas à en couper le souffle le long d’Hotianga Harbour, donc balade de deux touristes aux mines vraiment réjouies. Puis arrêt à Koutu, une plage grandiose. Des rochers parfaitement ronds et immenses ornaient la plage et des arbres poussaient dans l’eau. Vue incroyable. On a adoré. Mais à notre retour sur la plage, un chien nous attendait. Avec la peau sur les os, du sang sur la tête, une mine apeurée, mais suppliante, on n’a pas pu résister. On lui a donné quelques trucs à grignoter (il était vraiment très maigre) et j’ai décidé d’appeler le centre d’informations pour savoir quoi faire. Je pensais qu’ils m’orienteraient vers la SPA ou un organisme du genre. Pas du tout, ceux-ci m’ont proposé d’appeler un ranger pour lui donner un choc électrique. J’ai insisté, on m’a donc donné le numéro de la SPA qui était très loin de l’endroit où l’on se trouvait. On m’a fait bien comprendre qu’ils seraient très occupés et qu’ils ne pourraient sûrement pas s’en occuper. On avait oublié qu’en Nouvelle-Zélande les chiens tuent les kiwis, donc ne sont pas appréciés. On est resté longtemps à essayer de trouver une solution. On a fini par se dire que plutôt que de rejoindre l’autre extrémité de l’île pour rien, il valait mieux qu’il reste là, caché des rangers. On est reparti le cœur serré, il était vraiment mignon et avait l’air pourtant si docile…

Après cela, on est parti à la bibliothèque de Kaikohe, puis on a dormi dans un camping du doc gratuit à Puketi, où Tristan a cuisiné ses premiers choux de Bruxelles. Puis, le lendemain il pleuvait des cordes et cela n’a pas arrêté pendant plusieurs jours. Mais, on était très motivé et cela ne nous a pas arrêtés. On a été jusqu’au Cap Reinga, à l’extrême Nord de l’île du Nord. On a pu admirer la rupture au milieu de l’eau, créée par l’Océan Pacifique et la Mer Tasman, qui se rencontrent à cet endroit.

On a ensuite fait un tour au Sahara… Non, bien sûr, mais les dunes géantes de sables que l’on a croisés nous en ont donné vraiment l’impression. Ensuite, on a continué le tour des plages. Même sous la pluie, c’est agréable, car ici, on a des plages pour nous tous seuls, à croire que les Néozélandais n’y vont jamais ! Et puis soudain, un matin, il a fait beau ! La joie était présente partout. Chaque personne que l’on croisait lâchait un sourire et criait « Good weather ! ». Cela contrastait avec les inondations vues précédemment. Alors on a sauté sur l’occasion et on a entrepris une randonnée qui longeait une péninsule. Grandiose. On a multiplié les arrêts sur la plage (j’ai repris mon activité favorite et ramassé un tas de coquillages) et joué les photographes.

Et là, on est arrivé à Kerikeri. On a presque fini notre boucle. Comme c’est un peu plus tôt que prévu nous envisageons de travailler. Donc ce sera soit ici, à Kerikeri, soit à Russel, soit à Auckland. Apparemment le travail ne manque pas, donc les investigations commenceront demain.

Voilà pour nos dernières mésaventures ! On vous laisse les photos. Bisous à tous !

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